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ANOTHER NOT SO SHITTY DAY IN PARADISE
13 février 2008

CHICAS TO THE FRONT!

>headline du jour: "She's Dangerous", le prochain tube de Matt Pokora, produit par Timbaland et featuring Sebastian. Vous n'avez pas été très réactifs devant la question du jour de ma dernière note (bande de), question portant sur cette chanson qui pose quand même problème: kiffer légitimement ou placer sa limite de tolérance à la merde juste un peu avant Matt Pokora (tout aussi légitimement).
Moi, je ne tombe pas du tout dedans. Je suis bon public mais il ne m'auront pas cette fois
Aux NRJ Awards il était horrible, et j'angoisse d'avance sur la vidéo qui va passer inlassablement pendant six mois (les français usent les gros hits jusqu'à la corde, voir "Whine Up" de Kat Deluna, "Don't Stop the music" ou le dernier Jenifer, que j'aimais bien au début et qui me donne maintenant envie de me tirer une balle dés les premières notes)
MAIS sans vidéos, juste à écouter le morceau, on peut imaginer que c'est un nouveau titre de Timbo avec un chanteur quelconque en featuring. Surtout qu'en anglais, en vocodé et sur ce track futuriste au refrain eighties, la voix du prince des Beaufs passe nickel. Impersonnel, mais nickel. Donc, en gros, même Timbaland ne me fera jamais kiffer cette baudruche de Pokora, mais télécharger illégalement le morceau et l'écouter en partant à la fac ou pour faire la vaisselle, moi je dis: bien sûr, pourquoi pas?


J'en ai un peu marre de me montrer aussi profond qu'une pouffe de 17 ans, donc cette headline sera l'unique passage à propos de r'n'b de toute cette note.
D'ailleurs, cette note a mis du temps à arriver, je m'en excuse, mais j'ai galèré longtemps devant ma page blanche, indécis, et j'ai eu envie de surprendre, enfin disons plutôt de ne pas m'auto saouler une fois de plus à coup de "je raconte ma life", donc, aujourd'hui, je parle d'autre(s) chose(s).
De culture par exemple. Le fait de reprendre les cours et de (re)découvrir le deuxième semmestre de deuxième année. Culture, culture, culture. Espace public, représentations médiatiques et tout et tout. Je suis au moins convaincu d'une chose dans mon flou artistique existentiel: la culture c'est ce qui me passionne le plus dans la vie.
D'ailleurs, Rom1 m'a envoyé un texto il y a quelques semaines me disant que je devenais bon pour parler culture, avec mes clips du jours ect.
Donc aujourd'hui, c'est sidd megastore sur ce blog! Voici les dernièrs objets culturels qui m'ont touchés...

* Rayon livre: Lunar Park de Bret Easton Ellis
Un de mes derniers show and tell, mais j'avais besoin de reparler de ce livre à mesure que, soir après soir, je me rapproche de sa fin.
J'ai mis le temps à le finir ce gros bouquin. Il est riche et dense, se lit tout seul mais donne envie de s'attarder sur chaque parcelle narrative.
La première partie du livre est un résumé de la carrière de l'auteur, et dés cette première partie, la frontière entre réalité et fiction semble floue par endroit, mais on ne se pose pas la question, le ton est trop franc et direct, l'esprit trop clair et mature, bref, pas de remise en question de la parole de l'auteur, tant la plongée dans son incroyable vie est passionnante autant que divertissante. Les bases sont posés, il s'agit d'une auto-fiction dés plus assumées.
Du coup, lorsque dés la deuxième partie, on retrouve Bret dans sa vie de banlieusard marié et père de famille, ça passe comme une lettre à la poste. On se balade alors dans la nouvelle vie de l'ex-coqueluche new wave, entre réunion parents-professeurs et dinner party, en plein dans l'amérique résidentielle et aisée des "Desperate Housewives". Mais dés la fête d'Halloween organisée par Bret, on bascule de "Desperate" à "Twin Peaks". En effet, la rassurante banlieue paraît comme hantée, la maison semble prendre vie, et Bret se retrouve coincé entre l'échec de sa nouvelle vie ici, ses rapports compliqués avec son fils, la peur occasionnée par des enlevements d'enfants, l'étudiante avec qui il flirte mystèrieusement disparue, d'étranges évenements concernant son père et un tueur s'inspirant de Patrick Bateman (le héros de "American Psycho"). Au fur et à mesure que ces diffèrents évenements se rejoignent en un climax de psychose halucinatoire, la peur s'installe sérieusement.
J'ai adoré les autres livres de Ellis pour l'importance qu'ils ont et la nouveauté qu'ils représentent dans la littérature contemporaine. Mais je crois que "Lunar Park" est mon préféré. Parce que contrairement à ses autres oeuvres, ce roman se lit avec plaisir ("Moins que zéro" m'a laissé un souvenir douloureux) et Ellis y fait preuve d'une maturité nouvelle (terme téléphoné, mais là c'est vraiment ça).
Bien sûr, la part de vérité est fascinante lorsqu'on aime le personnage (la difficulté de changer de monde, de rentrer dans une vie d'adulte), mais la fiction constitue tout de même le corps du livre. Une fiction horrifique à la Stephen King en même temps qu'un portrait acide de l'american way of life.
* Rayon disque:
"I created disco" de Calvin Harris
Si Justin livra l'album phare de 2006 et LCD Soundsystem celui de 2007, alors dans une logique qui n'appartient peut être qu'à moi, Calvin est bien parti pour remporter la palme 2008. En effet, l'album de cet écossais est une vraie claque, tout en dynamisme et en fraicheur. Les paroles, les instrus, tout ici est d'une jeunesse à toute épreuve. Entièrement electro, "I created disco" respire surtout le funk en sueur d'un petit blanc qui s'est dit très légitimement "pourquoi Timbaland et ses potes seraient les seuls à faire shaker tous les booties de la planète?".
Les hits sont fameux: en France, "The Girls", son hommage au noble art de la drague et sa couleur electro-rock sort en premier single.
Outre-manche, Calvin s'est déjà fait remarqué avec les eps de "Acceptable in the 80s", pour le coup franchement funky avec ses vocals haut perchés et ses synthés fluos; et de "Merrymaking at my place", perle dancefloor semblant faire un clin d'oeil au "Daft Punk is playing at my house" de James Murphy. D'ailleur, de part son efficacité et son intelligence post-punk, "I created Disco" sonne comme la réponse européène à LCD Soundsystem. Outre ces trois monstertrucks sonores au destins tout tracés, l'album ne s'essouffle pas.
La scène rew-rave vient de se trouver un nouveau passeur pop.
* Rayon single:
"U R A Fever" de The Kills
Les Kills reviennent avec un troisième album, une hype qui les attends au tournant et un nouvel aura people sur son membre masculin Hotel (le Kate Moss effect...).
J'ai eu peur d'être déçu ou de me retrouver face a un single trop putassier qui aurait nuit à leur aura "Factory". Et bien non, finalement, ce "U R A Fever" est un gros finger orné d'une bagouse bien classe dans la face, une preuve que le duo est toujours sans concessions, rock au sens le plus puriste, capable de sortir des chansons crédibles ET efficaces. Du coup, ça sonne un peu White Stripes, dans le côté lo-fi, arty malin, minimaliste et funky, et un peu Bjork des early years (les seules années excitantes?) pour le côté robotique et légèrement bancal. Un morceaux sombre et entêtant, bon comin' back single.
Le deuxième extrait de l'album, "cheap and cheerfull", tout aussi surprenant avec son rythme et son ambiance déconnade, mets également l'eau à la bouche (voir précédant post).
* Rayon dvd: Hostel 2 de Eli Roth
Je n'avais pas aimé le premier volet à sa sortie, mais en bon fan d'horreur et dans un soucis de justice, j'ai laissé sa chance à la suite.
Dans Hostel 2, le point positif c'est qu'il y a de la bonne: Jordann Ladd et Bijou Phillips, et puis l'héroïne brune à la beauté troublante. Voilà qui a dû convenir à ce cabotin de Quentin T (à la production) (Il a droit à son petit clin d'oeil "Pulp Fiction" en Slovaque).
Le début est un double faux départ amusant et assumé dans sa facilité, deux séquences consacrées au survivant du premier épisode qui sont en fait un mac guffin, comme on dit dans le jargon. A part ça, la bonne idée de cette bonne suite est dans le point de vue sur l'horreur: elle prend ici toute sa dimension corporate et intouchable. Une horreur qui, pour une fois dans un slasher movie, n'est pas à la marge d'une societé rassurante mais complètement integrée au système, impossible à échapper, même dans son petit confort américain. Une fameuse idée en effet que celle d'observer la désormais fameuse "usine à torture" du côté des bourraux, les dirigeant, les excecutants et les clients.
La terreur, comme dans le premier, se cache dans des peurs urbaines très actuelles (donc efficaces), telles que le voyage à l'étranger (L'Europe comme une cour des miracles pleine de sauvages et où les portables ne captent pas, rien de meilleur pour herisser les spectateurs occidentaux), le petit village isolé, l'obscurité autour d'un feu de camp, ou les transports en communs coupe-gorges, pleins de gueules de chelous. Le gore n'est pas poussif mais bien placé, et certaines scènes (comme celle qui termine le film) sont pleines d'une énergie punk et d'un humour noir du meilleur effet.
Ce que nous explique ce film, c'est que la seule manière d'échapper à certaines formes très modernes de Croque-Mitaine, c'est d'être au dessus des lois (au choix une riche héritière ou un groupe de gamins sauvages).
* Rayon art: From Heaven to Hell de David Lachapelle
Ce gros livre de photographies de la coqueluche du néo pop art coûte 40 euros, ce qui semble beaucoup pour un pauvre comme moi, mais l'objet est tellement essentiel que 40 euros, ça me semble donné. 40 euros! Pour de l'art, pour une déco d'appartement implaquable, pour des heures de feuilletages et d'éblouissements, pour garder une trace de l'un des photographes de mode les plus essentiels. La couverture à elle seule est splendide: Courtney dans une chambre d'enfant en Marie épleurée, tenant dans ses bras le corps d'un Jesus-Cobain.
A l'interieur, on passe des shootings cultes de Leo Di Caprio ou de Naomi Campbell à des portraits d'artistes cultes, d'installation oniriques et absurdes à des clichés tirés de campagnes de pub, de shootings mode over the top à des inédits divers de ses muses (Courtney, largement mise à l'honneur, Amanda Lepore, sa chérie trans et conceptuelle, Pamela Anderson, grande copine...). Au final, le plus autobiographique et le plus varié de ses recueils (déjà trois sortis). Une immersion dans son monde pop, plastique, surdimensionné, coloré à outrance, sexuel et innocent.
* Rayon média: "Le Petit Journal Actu" + "Le Petit Journal People" de Yann Barthés
J'adore depuis longtemps, mais ces temps ci je suis devenu tellement fan que je coupe "Plus Belle La Vie", même en plein suspence, pour voir le petit montage quotidien de mon nouveau journaliste télé préféré. Pourquoi:
Parce que Yann est bien habillé, très malin, branché, cynique mais sincèrement amoureux de tous les personnages dont il démonte la mise en scène au sein de l'espace public.
Parce qu'il est mignon avec son look dandy et ses vannes à trois balles.
Parce que la vision oblique qu'il nous offre des gens qui "font" l'actualités, qui détiennent le pouvoir, est salutaire, je dirais même essentielle à la santé mentale Française.
Parce que c'est l'un des derniers minuscules îlots où flotte encore l'étendard "Esprit Canal" des premières années cultes de la chaîne, du temps où y reignait encore un parfum de scandale et une vraie intelligence. Parce qu'il a l'air si gentil Yann. Ses must: le classement des people au teint le plus orange, les interview des fans hystèriques, les images "off", style du président qui s'emmerde à une réunion ou qui vole un stylo, ce genre. Et surtout, surtout, les comptes (de "anh anh" dans la bouche de Paris ou de fois où Danielle Evenou qui se casse la gueule), monomanie du bonhomme.


Section fiction:
Mémoires d'outre tombeur n° 5 - Fin d'année 2006: "COMPLETEMENT FONDU!"

031206: "Je suis vraiment bourré et du coup quelques trucs à raconter: je vois Coraya et Jean, on bois l'apéro chez Dirty Henri et je le sens, ce soir, je vais être Cool (oui, avec un grand C). On se pointe au Kiosk pour voir le soundsystem du Peuple de l'Herbe. Plein de monde, je croise Ben de Ben et Elo et on se "hug" chaleureusement. Ensuite on passe fumer chez Jean, Je pique une culotte de Coraya et, après m'être fait fouillé par trois gars sorti d'une caisse avec des allures d'agent d'une armée underground, je finis à la Tchouka, il FALLAIT que j'essaie une première fois alors je tente, et je rentre, et je vois, et j'aime assez mais ne suis pas super à l'aise, même si les gens me parlent assez facilement. J'aurais plus dansé avec une pilule."
291106: "La nuit dernière: Coucougnette me somme de l'accompagner au Père Noel est-il un Rocker? au Splendid, elle me paie même le jouet à donner pour avoir une entrée. On part bien à la bourre de chez elle en se disant qu'on ne rentrera peut être pas mais qu'on s'en fout. On vide une bouteille de blanc avant d'entrer dans la salle, et à l'intérieur on descend ma vodka devant la Phaze, concert punk/dub/drum 'n bass vachement bien, je retrouve une des chaussures appartenant à une fille que je connais, Michouette je crois, plus qu' une à retrouver, je sors du Splendid trempé et ivre mort, enfin moins que Coucougnette... On rentre à pieds en rigolant bien, puis on se finit chez elle. je me couche bourré et dort encore toute la journée d'après."
181106: "Confiance (avoir la). En attendant le début du concert, je discutte avec Florent, salue des gens et rencontre deux nouveaux fans de Marvin Hood. Dix-sept ans tous les deux. Le français, prénommé Florent également, me demande si je fais de la musique, je lui dis non, l'air de pas comprendre, ce à quoi il ajoute "on pensait que tu étais chanteur dans un groupe, avec ton look et tout". (c'est arrivé tellement de fois ce quiproquo qu'il fallait le raconter une bonne fois pour toute) (je vais commencer la musique pour la seule vraie raison: coller avec mon allure incroyable ;-)) L'anglais m'offre de la bière extirpée de leur Girafe et s'appelle Rory, il vient de Newcastle et il parle très bien français.
Bon, après la fin du concert, je suis bien ivre. Je me souviens très bien converser courtoisement avec la maman d' Alex, ainsi que faire l'idiot devant quatre filles gentilles. Par contre je ne saisis pas le glissement entre ce moment là et celui, un peu plus tard, où je me retrouve dans la Rumeur fermée à badiner avec les gens qui tiennent l'endroit et leur potes. Ils voulaient fumer un pétard alors on roule et je discutte avec Guylène qui arrive quand même à me faire pleurer, ni triste ni heureux juste soulagé de communiquer avec une cinquantenaire aussi cool. Ils me paient à boire, encore. Je suis détendu, au poil. Patrice veut me choper, ce vieux banquier avec qui je suis assez gentil pour lui laisser mon VRAI numéro. N'importe quoi franchement.... Romain m'attend à l'anniversaire de Dom. Moi j'attend Jean qui m'a appelé et vient me chercher avec Florent. Guylène la reine me fait sortir et je rejoins mon carosse comme une cendrillon bien à la masse. Pourtant je suis cool. La fin de la soirée est marrante, si on a de l'humour. On achète à boire et on se pointe chez Dom mais en fait on a pas le droit de rentrer parce que j'avais pas prévenu que j'amenais deux potes. On se barre et je me dis que décidément les gens sont batard des fois. Zéro cool des fois. Bref je m'en fous j'ai volé la poignée de la porte d'entrée et on va se réfugier au Golden Wave. Je supplie Jean de me payer une bière, il refuse avec raison, je bouscule un rasé de prés et lui et ces potes semblent fort hostiles à ma personne.
" Jean, les gars là derrière j'ai l'impression qu'ils veulent me tuer"
"(regard par dessus mon épaule) ah ouais je crois qu'il veulent te tuer"
"(silence froid) putain (frayeur)"
121106: "Aftershow du festival des Inrockuptibles. Last night I danced with the Pipettes! Bons groupes vus pendant les trois soirées du festival: Bat For Lashes, Midlake, Spinto Band, Tape'n Tape, Giant Drag et la meuf au piano là, trop la classe."
101106: "Verre de rosé. Rime avec dédramatiser. DédramaTISER A LA RACE. "
041106: "L'album "Music" de Madonna, un mug de vodka-redbull à l'heure du déjeuner, en caleçon, une Benson and Hedge's sur le point d'être allumée... ça me rappelle une certaine Patsy Stone ce tableau. Live hardcore or die, darling!"
261006: "Ouais ouais ouais, apéro à la Mairie de Lille spécialement pour les étudiants étranger. Buffet gratuit."
141006: "Hier soir, fiesta Lille 3000 avec comme thème Bollywood. Vraiment nul. Soirée de merde.
De toute manière la foule dans le centre m'insupporte, connards qui ont besoin de quatres statues d'éléphants bidon qui s'allument et d'un spectacle bollywood-house pour sortir de chez eux et aimer leur ville. Bandes de trous du cul. En plus, comme d'habitude dans ce genre de délire, je stresse à fond de pas pouvoir entrer dans le méro, ni marcher à allure normale dans les rues et ni surtout faire cinquante mètres sans croiser quinze flics. FUCK INDIA, putain... Fau arrêter d'haluciner avec l'Inde merde, putain de socièté bobo! L'Inde c'est sale, ça sent la mort, les gens y sont malheureux et les femmes rabaissées, et ils préfèrent tuer un homo qu'un singe ou une vache, alors jvois pas de raison de remplir le centre-ville en l'honneur de cette culture, franchement! Bon ok je suis un connard.
La veille, vendredi 13, je vais au 118 avec Mama Wolf, Coraya et le fantôme de Jean, et enfin ce cap est passé: mes potes de fac et mes potes de vacances boivent un coup ensemble. Et ça se passe bien, les gens s'aiment. Beaucoup d'alcool ce soir là, du coup je suis drôle et je m'en fous un peu, du coup je mets Kylie même si les potes venus avec Colinou et Bricolo préféreraient écouter Manu Chao... Comme si ça faisait une diffèrence d'écouter l'un ou l'autre selon le Bon Gout. Bande de bobos putain!"


>citation du jour: "Vieillir, c'est quand autour de toi ya plus de cancers que d'overdoses." - Daniel Darc.
>love du jour: La saison 5 de The L Word (je suis un mordu que voulez vous) en général, et Shane en particulier. Je sais que pour atteindre mon summum de charisme, il faut que je finisse par cerner clairement le Shane factor.
>hate du jour: NE PAS ETRE RENTRE A LA SOIREE LENA DELUXE A LA MALTERIE! Un scandale et pis c'est tout.
>trop la classe du jour:
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>Insomnie du jour: "Pascal Le Grand Frère" rediffusé dans la nuit de mercredi 6 à jeudi 7. Je suis vraiment trop empathique et bon public devant n'importe quoi de scénarisé. Là pour le coup l'histoire d'Alexandre et sa famille belge m'a touché, j'ai regardé avec interêt. J'aime bien comment parlent les belges. Et puis sinon, toute la situation mise en scène, et le fait d'en être moi-même le témoin, a installé un vrai malaise, jouissivement pervers mais également glauque à la "Six Feet Under", chez moi. Me dire que les faits sont réèls mais que la famille est obligée de "jouer" les scènes avec Pascal et les caméras et les plusieurs prises, ça me vrille trop la tête. Sur le coup je préfère voir ça comme une mise en scène fictive avec des acteurs. Par contre c'est trop long, j'ai bien décroché au bout d'un moment. J'ai pleuré pour le happy end.

>show and tell du jour: La banane.
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La banane est mon fruit préféré, c'est officiel. Avant c'était plus la cerise ou la mangue, mais la banane c'est encore plus cool finalement. Deja je collectionne les bananes, en jouet, en image, tout. C'est magnifique une banane. En plus de sa beauté et de son gout délicieux, ça me rappelle que des choses que j'aime bien (Velvet Underground, les singes, les Dandy Warhols, la bite, la Chunky Monkey de Ben & Jerry's, le Nesquick à la banane d'Angleterre).
C'est un embleme la banane, d'ailleurs je me suis remis à peindre ces temps ci et je pense que je vais peindre des bananes. C'est une bonne idée. Donc viva la banana, point!
>download essentiel du jour:
"Memory of a free festival" - David Bowie - Hymne flower power en descente, 1972
>verbal du jour: "Va te jeter"
>question du jour:
"Vous faites quoi cet été?"

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