ceci est mon corps

Le travail c'est vraiment une invention de merde. Cotoyer des gens dont tu te fous mais pour qui tu dois, sinon observer un semblant de sympathie respectueuse, au moins fournir un effort considérable pour les supporter. Avoir mal partout. Ne plus avoir aucune motivation pour rien. Je pensais à une tumeur au cerveau, et je réalisais combien je regretterais cet été si on en trouvais une dans ma tête. Alors dernière certitude fraichement acquise au sortir de cette énième journée au mac do: je dois absolument tout faire pour (bien) gagner ma vie sans pour autant m'épuiser à des actions sans aucun sens pour moi.
Putain qu'est ce que je les plains tous mes collègues, tous ces pauvres gens qui bossent au mac do à l'année, tout le temps, dont c'est la vie. Certains n'ont pas l'air si misérables que ça, dont je n'ai pas de pitié pour eux, mais vraiment, vraiment, je ne PEUX PAS me mettre à leur place. Hors de question. Trop un constat d'échec pour moi.
A onze heure mon patron vient me voir pour me dire qu'il me rajoute trois heures demain soir, moi qui me faisais une joie de, pour une fois, ne bosser que le midi. J'acquiesse et quand il s'éloigne je me mets à pleurer en silence en finissant de blanchir mon clam (=dégraisser le grill à steak numéro 3)

J'ai commencé un journal intime sur un petit cahier, chose que je n'avai plus fait depuis quelques années, en réalisant que je pourrais y aborder deux sujets essentiels qui sont absent de ce blog: mon intimité et ma créativité. Mon côté midinette et tous mes sentiments, fantasmes, rêves, doutes ou phases pathétiques. Et mes bricolages syntaxiques ou visuels, bribes artistiques dont je n'ai pas envie de faire profiter tout le monde.

Vivement fin septembre. Là maintenant je jure sur ma propre bite que je ne bosserais pas au mac do à Lille après la rentrée. Hors de question. Finir sur une note positive... euh... ah, oui: c'est quand même passé vite. Et je vais être temporairement riche puisque je ne dépense rien en ce moment. Sortir avec mes collègues dans les boîtes de merdes du coin à écouter de la musique insupportable? merci mais non merci. Et même si j'en avais envie je serais proprement inccapable de venir bosser le lendemain.

Demain est un autre jour, oui, peut être, mais un autre jour de mac do. Fuck. Bonne nuit et estimez vous heureux, quoiqu'il arrive. Moi j'essaierais d'appliquer ce conseil demain.

>citation du jour:"Il n'est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir." Albert Camus
>chanson du jour: "Lovestoned" Justin Timberlake (heureusement qu'il est là pour me motiver dans la voiture pour aller au chagrin)
>show and tell du jour (spécial été): le cocktail officiel

Le mojito. Délice que je pourrais consommer par dixaines.
Préparez la recette du Cocktail Mojito direct dans le verre. Ecrasez les feuilles de menthe légèrement hâchées avec le sucre dans le verre à l'aide d'un pilon en y ajoutant le jus d'un demi citron. Remplir le verre à moitié de glace pilée et ajoutez le rhum. Mélangez et complétez avec de l'eau gazeuse... Voila, le Mojito est prêt.
Décorer de feuilles de menthe fraîches
Ingrédients composant le cocktail "Mojito": rhum cubain (havana club, bacardi, etc). citrons verts. sucre. menthe. eau gazeuse (perrier). Pour plusieurs "Mojitos", il suffit de multiplier les doses.