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ANOTHER NOT SO SHITTY DAY IN PARADISE
21 février 2008

J'aime beaucoup ce que vous faites

>headline du jour: TF1 mets Mouloud et des blind test à la Ardisson dans "Les enfants de la télé", la starac a tentée infructueusement un virage "crédible", bref, peut observer une branchisation très progressive de la chaîne. Normal et légitime à l'heure du président rock star, avec un fils producteur de hip hop qui copine avec Timbaland et compagnie, et de la Tektonik dans toutes les bouches.
Mais, quand même, TF1 (comme le reste des grands chefs) y va avec une lenteur impressionnante, qui me semble être en parallèle parfait avec la froideur du public français, son incapacité à s'enthousiasmer du changement et de la nouveauté, toujours attendre d'être sûr pour adèrer. On est quand même tous des gros cons en France, plus qu'ailleurs, pour être choqué par une première dame ex-supermodel. Les gens qui ont tout compris ne devrait même pas s'en indigner, et juste hausser les épaules. "C'est dans l'ordre des choses."
>headline du jour (bis): CE SOIR, NOUVELLE rock'n folk STAR IS BACK! ! ! Une pensée pour mon chéri Julien Doré que j'aime toujours. Mes impressions dés le prochain post...


J'écris cette note à Guignicourt, en plein soleil, sur une table et un banc prés du terrain de tennis.

Vendredi 15, je suis allé dans le public d'une émission de télé pour la première fois.
10 heures, un coup de fil me réveille en sursaut: Puta est devant chez moi avec ses copines Claire et Marie pour nous emmener à Paris. Je devais être levé il y a une heure, donc je saute dans mes fringues sans douche, j'attrape ce que je dois emporter et me retrouve dans la voiture sans m'être douché, sans avoir mangé ni rechargé la batterie de mon portable. On arrive à l'heure au studio du Grand Journal, on nous donne un contrat à signer, qui stipule l'obligation d'avoir sa carte d'identité. AH AH, j'ai oublié ma carte d'identité! La loose totale. Je fais la queue en flippant de ce que vont me dire la sécurité, mais ils sont très gentils, et on rentre. Ensuite, vestiaire, passage au détecteur de métaux, ces gars de la sécurité ont trop la classe et pourraient jouer dans les Experts. On arrive sur le plateau par derrière les pans de murs qui décorent, très impressionnés. On nous place derrière les invité, donc grandes chances qu'on nous voit à l'image. Première impression: c'est tout petit en fait, à part la hauteur de plafond couvert de projecteurs. Des gens avec des micros à l'oreille s'agittent, les techniciens discuttent tranquillement. On enregistre la deuxième partie, la partie people, en premier. Le chauffeur de salle est super sympa, très canaille, très Canal. Je suis détendu. Michel arrive, il a l'air vraiment plus sympa qu'a la télé, tout comme Ali, Arianne (très jolie en vrai). Laurent Veil par contre est très laid en vrai et a l'air aussi antipathique qu'à la télé. On applaudit quand le chauffeur applaudit, il est posé dans le public dans l'estrade face à nous.
Les invités arrivent. WHY DO I GET SO NERVOUS AROUND CELEBRITIES? Karine Viard, Fabrice Luccini l'adorable et "Roooooomaaaaiiiiin!!!" Duris.
Tout ce qui se dit est très intéressant, mais je suis un peu blasé qu'il n'y aie pas Yann Barthés aujourd'hui. Tant pis on reviendra! On voit les acteurs quand ils arrivent mais après ils seront de dos tout le long. Duris est minuscule en vrai, mais j'adore sa nouvelle coupe et son costume. Luccini est en forme mais assez calme dans le sens où il ne part pas complètement en vrille tout du long. Je l'aime encore plus quand il maîtrise sa vrille. On entend mal ce qu'ils disent parce que le haut parleur à nos pieds ne marche pas au début. Duris est beau, mais il est super timide, en témoignent les coups d'oeils qu'il jette derrière son dos. Dés que ses yeux croisent les miens il les détourne et se retourne, vraiment farouche face aux conséquences de son aura charismatique. Thomas le black fait son top five, je rigole de bon coeur tout du long de cette première partie et observe avec interet tout ce qui se passe.
Les acteurs se barrent en nous saluant, Fabrice Luccini est vraiment adorable.
Pas de bol pour la seconde partie: Bernard Tapis et sa fille en invités. HORREUR je déteste ce mec. Le chauffeur nous sous-entend que même si tout le monde s'en fout de Tapis et de sa fille qui fait du théatre, il va falloir avoir l'air éveillé. Le chauffeur nous demande si il y a des gens dans la salle qui ont envie de dire un mot ou n'importe quoi devant le public et Michel, revenu en grignottant sur le plateau. D'abords il y a un rebeu de douze ans qui veut faire le marlou mais qui se dégonffle devant le micro. La Marie qui est venue avec nous, amie d'enfance de Claire, monte sur l'estrade devant tout le monde en attendant que l'enregistrement commence. Elle fait un big up à Yann, ce que j'aurais fait à sa place. Bon, même si Tapis, je suis loin de m'ennuyer. Et puis sa fille est une sacrée bonnasse. De dos tout du moins. Louise arrive sous les applaudissements, elle est vraiment plus belle qu'en vrai, et sa robe est magnifique. Coiffure, make up, diction, regards coquinous, tout est carré, tout est nickel. Elle offre à quelques gars du public la possibilité d'embrasser Ariane, les gars choisis s'excecutent. Ce doit être marrant de raconter qu'on a smacké Massenet.
Finalement sa se termine, hop vite vite vite une clope. Sur le retour Claire n'a pas l'air d'être une habitué des routes parisiennes, donc on perd un temps fou pour attraper l'A1. On arrive à Lille pour la seconde partie, qu'on mate avec du rhum et des coups de fils. Je serais ravi de refaire une émission, mais seulement le Grand Journal, et seulement les jours où Yann est là.

Séjour très agréable à Guin's. Je mange du gateau au chocolat délicieux. Je mate la télé (mais rien de bien le matin ces derniers jours). Je vois Peg et son mari Jé, ça me fait plaisir, et je vois aussi Cecil et son frère Francis, on passe une soirée à parler anglais et j'adore ça. Je prend un bain en fumant un pétard. J'ai terminé Lunar Park, génial, il me suit partout dans ma tête depuis et je me retrouve à flipper dans le village la nuit. Je dévore Glamour et le Technikart de février, son dossier sur la microcélebrité, l'article sur les blacks de la Gare du Nord et celui sur Britney par Despentes. J'achète aussi le premier GQ français et mon avis sur la chose est carrément positif: j'achèterais le numéro 2. Je dois emprunter un bouquin à Cecil avant de partir.
Dans quelques jours Paris me voici! Je n'y suis pas allé depuis mai ou juin dernier, ça commençait à dater. Quoiqu'il en soit, ces journées loin de Lille me font le plus grand bien.


Section Fiction:
Devo - part I

Je crame littérallement ou pas loin, sur cette grande route qui trace à travers le désert. Je marche depuis tellement longtemps.
De temps en temps une voiture ou un énorme camion se pointe et ignore mon désarrois. Je ne m'arrête même plus de marcher et peine à soulever mon bras fatigué pour tendre le pouce.
Mon esprit me joue des putain de tours depuis des heures, alors d'abords je n'y crois pas du tout. Et pourtant c'est vrai, c'est réél, une décapotable rouge vient bel et bien de se garer à cinquante mètres de moi, soulevant un gros nuage de sable sur le bas-côté. Et quand j'arrive à la hauteur du véhicule, c'est une blonde en maillot de bain blanc qui fixe la route derrière ses ray ban, les mains sur le volant, et qui me lance "bon tu monte crasseux?" alors je grimpe dans le bolide qui démarre dans un vrombissement et file bientôt sur cette route sans fin.
Je me sens mal à l'aise à côté de cette apparition divine. "J'ai plus de speed, je vais commencer à redescendre, t'as rien sur toi?" Je dois vérifier tellement je n'en sais rien du tout. Je lui propose une pilule qu'elle accepte. Soudain je me rend compte qu'elle est en train de me parler mais qu'aucun son ne sort de sa bouche.
Et puis je me réveille. Il est quinze heure.
J'ai mal au cul et le lit et vide, je mets quelques secondes avant de me situer dans l'univers.
Ah oui, ok, cette grande chambre dans cette grande maison victorienne où la grande soirée de lancement de l'album des Spaceship Craps avait lieu hier soir.
Je tente un mouvement pour me redresser, mais une douleur fulgurante me parcourt la gueule, de la tempe à la mâchoire. Je laisse tomber et tire la couverture sur moi. En fait il y a quelqu'un d'autre dans ce grand lit, sa respiration s'intensifie d'un coup, et je suis saisis en constatant sa présence.
Ah, oui, lui. Un hybride de Keith Richards jeune et de Romain Duris en un peu moins petit, sur lequel je me souviens avoir flashé la veille, lui trouvant une forte ressemblance avec Syd Barrett.
J'ai aussi mal aux narines.
J'attrappe une bouteille d'eau dans mon sac, miraculeusement posé près du chevêt. En buvant je m'agace tout seul de ne pas être capable d'établir un scénario convainquant qui m'aurait mené à me retrouver dans l'une des chambres d'ami avec ce handsome stranger. Je pense une seconde à allumer une clope mais je suis trop moisi, je ne suis bon qu'à ignorer la lumière du jour sur les volutes et à me lover de plus belle à côté du beau brun. Il bouge un peu et se rapproche de moi. Je me colle à lui, en cuillère, j'aime bien son corps et attrape une grosse érection.
Je m'endors comme ça et quand, plus tard, j'émerge à nouveau, il a disparu. J'ai encore rêvé? Mon portable dit "18:35" et le jour est déjà en train de se préparer à partir.
Je cherche un temps mon boxer et puis abandonne, c'est con je l'aimais bien, j'enfile mon slim noir et ma chemise blanche, et je croise ma tête apocalyptique dans le beau miroir prés de la porte. Là je pense à mon sac et à mes chaussures, alors je reviens pour enfiler mes StanSmiths et dans la gauche, il y a un papier.
Dessus: "My name is Devo by the way, and I'm coming back to London next week. Meet me at the station on sunday at 7pm, or farewell, love". L'attention me touche, je reste assis sur le lit, mon sac sur les genoux, et rebois trois gorgée d'eau. Devo. Un anglais. Scooooore! Je souris au reflet en sortant de la pièce.
La maison est encore endormie et un parfum de strupre flotte indéniablement dans l'air. Des corps allanguis les uns sur les autres sur de grands fauteuils, des filles nues, des coupes de champagne brisées et des robes de satin Versace sur le sol. Il y a une baignoire en plein milieu d'une pièce à gauche du hall d'entrée et j'aperçois Matthias endormi dedans.

(to be continued...)


>citation du jour: "Guess I'm going down for being young!" - Cry Baby
>love du jour: Lyon - Manchester! J'ai vibré.
>hate du jour: Mika.
>trop la classe du jour:
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>review vite torchée du jour: Cry Baby de John Waters.
John Waters est mon réalisateur préféré, pour ses débuts arty et trash comme pour ses comédies irréverencieuses récentes. Je n'avais jamais vu "Cry Baby" donc je suis ravi d'enfin tomber dessus. Mon verdict: du John Waters pur jus avec la pulpe. Avec Iggy Pop en patriarche redneck d'une tribu d'affreux. Et cet univers que j'aime tant, au pays des cinglés, des freaks et des moutons noirs (ces êtres humains comme les autres). Première chose: la bande son terrible.
Ensuite: du Waters typique donc, un grand middle finger au nez du vieux monde et des traditions, avec ses personnages kitch et hyperboliques aux manières exacerbées, dans des mises en scènes théatrales sans pitié avec la justice, les ringards et les bigots. Les choses sont salutairement renversées: nous sommes placés du côté des "bad guys", car ici les square sentent de la bouche, tandis que la Justice et la Vérité est du côté des perdants. Des perdants qui sont des gagnants, car connaisseurs des vrais essentiels de la vie: la danse, le rock, la vitesse, la passion, le sexe et la baston.
Cry Baby est un personnage emblématique dans la carrière de l'icône Johnny Depp, débauché à l'époque de la série qui l'a rendu célèbre, "21 Jump Street", pour camper une parodie 50s du personnage trop lisse dont l'acteur se fatigue à l'époque. Le perfecto noir, le tshirt blanc, le jean, la mêche, les boots et la bécane. Tout est là.
L'intrigue est placée dés la première séquence entre la bande des zazous et la bande des cuculs la pral'. Irrémédiablement, la guerre entre la bonne famille et les rebelles fait rage, et une romance née au milieu de cet éternel affrontement de classes. ITS US AGAINST THEM, period.
Waters a dans ce film ses habituels eclairs de génie visuel subversif : la white trash édentée surnommée "Délit de Facies", la nageuse avec une clope au bec, la grand mère arrangée à la Amy Winehouse, Iggy en costume de lapin en peluche, les scènes musicales dans la prison, la salle des visites de la prison utilisée comme un peepshow, le refuge pour orphelins en forme d'animalerie pastel, les paloches à gogo pendant que les rejetons rock'n roll échangent leur sucettes en attendant, et la larme générale à la fin. Tout simplement: un monument de la contre culture, comme le reste de la filmo de ce génie.

Gore has no limit, brothers, brothers dressed as sisters, and sisters!
>show and tell du jour: Mon manteau de caillera
in_the_cold_light_of_morning
Je kiffe grave mon manteau de caillera. Tunisiano a le même dans son dernier clip. La marque c'est Bear, donc techniquement c'est un manteau de sport de glisse dans la neige. Impossible d'avoir froid avec ce truc. En plus avec cette armure, ma barbe et mon bonnet, je pense être assez intimidant pour ne courir aucun risque dans les rues urbaines. Quand je mate les autres manteaux du même genre je remarque toujours que la fourrure des autres capuches sont toutes crapées. A la base, j'ai voulu un manteau ou une veste à capuche à fourrure à cause d'Asia Argento, qui en porte souvent, ce que je trouvais cool. Donc même si avec cet énorme manteau j'ai l'air tout sauf rock'n roll, et bien méprenez vous, mon manteau de caillera est rock'n roll.
>download essentiel du jour:
"Paris by night" - DSL - hip hop electro "à la Kourtragemé" scratché par DJ Pone, 2003
>verbal du jour: "écoute chéri, c'est le petit déjeuner, évite de poser des questions"
>question du jour:

Etes vous déjà passé à la télé? Oui? Ou, quand, pourquoi?

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Commentaires
S
mama: ahhh, toi tassure tu post des love/hate régulierement, tu sais combien j'aime ça. Comme tu dis tout a un prix... Moi et mon manteau on come back soon the squater! MISS U TOO! Je reviens tard par contre, genre vendredi je crois.<br /> <br /> sir salmone: je suis à lagny de mardi soir à jeudi aprem, c'est court mais jespere bien te voir... merci pour le témoignage. J'ai jamais trop regardé 100pour100 question mais je vois ce que c'est, j'aimerais bien te voir si tu as gardé ça en vidéo.<br /> <br /> natachatte: miss u too baby! merci de ta lecture, bisou et à dans pas trop longtemps à Lille au trésors.
M
J'aime ta justification par rapport à ton manto de caillera... come back babe i miss U! enjoy Paris...<br /> <br /> LOVE du jour: Carnavaaaal!!! et ouais, le carnaval de Dunkerque safé ptêt un peu croucroune vu de l'extérieur, ms c telmen festif! un 'must do', really. Je rentre du Bal du Printemps pr fêter le Bday de Clairou, et ça démonte tout. <br /> <br /> HATE du jour: ben, la gueule de bois, ça va après le carna, ms là jsui vmt HS! c horrible... enfin, tt a un prix...<br /> <br /> kissboy,<br /> Came
S
Ouais j'suis déjà passé à la télé. <br /> C'était fracassé avec Steph et Manu pour 100% Question.<br /> Intention: On était venu pour winner un appareil photo numérique.<br /> Résultat: J'les ai latté tous les deux et j'suis reparti avec un Dictionnaire Larousse sur les Indiens d'Amérique (ils avaient plus de Dict. de Littérature en stock).<br /> Dégoûté...
N
...que dire de plus vraiment ?<br /> on en veut encore et encore!<br /> Miss you my baby..<br /> LovE
J
Non je suis jamais passée à la télé... Mais dans un magazine oui. C'est déjà ça O_o<br /> Par contre je comprends totalement ta déception de pas avoir vu Yann Barthès... Je crois qu'il est une des raisons [principales] pour lesquelles j'irai voir un jour un Grand Journal. Hum.<br /> <br /> En effet tu es intimidant comme ça. Faudrait que j'essaie aussi le manteau col-fourrure mais je pense que ça aurait nettement moins d'effet...
ANOTHER NOT SO SHITTY DAY IN PARADISE
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