Lights. Camera. AKTION.

1 janvier 2009

>headline du mois: I miss cinq-9! Enfin ne nous méprennons pas, c'est pas la ville de Martine ou l'accueuillante région de la frite qui me manque, mais bien vous, oui vous mes amis de Lille.
Vous tous qui etiez autour de moi pendant l'année scolaire 2007-08, et tous les moments passés avec vous dans le coin. Bien sûr j'aime ma vie toulousaine et je passe de très bonnes soirées au cour desquelles ce manque ne me torture pas exactement, bien sûr j'ai pas eu le temps ni la thune pour faire des allés-retours nord-sud... mais je dois bien l'admettre, en ce premier janvier, jour d'introspection, je fais pas le malin...
Une chose est sûr, je n'ai oublié personne, je pense à chacun de vous plus ou moins régulièrement, et je sais que si je ne regrette pas ces cinq ans d'oisiveté et de jettage d'argent par les fenêtres, c'est uniquement grace à vous. Je vous aime.

Alors. Enfin, le retour. Un vrai post.
Comme annoncé recemment, je posterais ici même désormais mensuellement, une belle note bien bossée, donc rendez vous tous les mois de cette année 2009.
Pour janvier, vous avez droit aux incontournables, mes résolutions 09 et mon bilan culturel 08, histoire de laisser tout ça derrière bien rangé et regarder devant. Par contre, pour le best of 2008 officiel, la nouveauté c'est que c'est sur Texas Chainsaw que ça va se passer, tres prochainement, où vous trouverez ma selection annuelle ainsi que celle de mes deux acolytes Rom1 et 6mon. Du coup c'est une série de top 5 2008 que je vais poster ici en guise de bilan. Mais, parce que 2008 n'a pas été que culturelle et tout simplement parce que j'en avais besoin, je poursuivrais avec une retrospective de ces douzes derniers mois dans ma vie.

1. Top 5 2008 (no particular order):
Disques 08
05 "Sexuality" Sebastien Tellier
04 "Oracular Spectacular" MGMT
03 "Aucun mal ne vous sera fait" Alister
02 "Anywhere I lay my head" Scarlet Johansson
01 "Midnight Boom" The Kills

Films 08
05 "Smiley Face" Gregg Araki
04 "No Country for old men" Les frères Cohen
03 "Vicky Christina Barcelona" Woody Allen
02 "There will be blood" PT Anderson
01 "Burn after reading" Les frères Cohen

Series 08
05 Lost saison 4
04 Gossip Girl
03 Skins
02 How I met your mother saison 4
01 True Blood

Chansons 08 - journées
05 "Les Bords de mer" + "Los Angeles" Julien Doré
04 "Sabali" AmadAMONou et MariaLBARNm
03 "My mistakes were made for you" Last Shadow Puppets
02 "American Boy" Estelle
01 "Hometown Glory" Adele

Chansons 08 - nuits
05 "Hummer" Foals
04 "Disturbia" Rihanna
03 "Dressed to digress" Boy Crisis
02 "Dance wiv me" Dizzee Rascall feat Calvin Harris
01 "Womanizer" Britney Spears

Clips 08
05 "4 minutes to save the world" Madonna feat Justin
04 "Les figures imposées" Julien Doré
03 "Stress" Justice
02 "Time to pretend" MGMT
01 "Carmensita" Devendra Banhart

Cool list 08 - fiction
05 Effy Stonem
04 Chuck Bass
03 Barney Stinson
02 Le Joker de Heath Ledger
01 Les vampires (dans South Park, dans True Blood, dans Twilight...)

Cool list 08 - realité
05 Obama of course
04 Scarlett Johansson
03 Heath Ledger
02 Crystal Castles
01 Amy Winehouse (get well soon darling)

Medias 08
05 Chris Esquerre dans l'Edition Speciale
04 Le Grand Journal, encore, pour les invités classes, les Petits Journaux Actu et People, le SAV...
03 Ce soir ou jamais
02 Groland et Action Discrète à égalité
01 La Nouvelle Star, source de bons souvenirs

Icones mode 08
05 Chuck Bass
04 Crystal Castles
03 Julien Dore
02 VV from the Kills
01 Tout le cast de Skins

2. Le grand 08 (douze mois de ma vie)
Janvier J'ai passé un réveillon tres cool avec Bibiche and the gals, et le premier au soir, à la suite d'une engueulade de coloc, Bibiche Nat et moi avons une conversation longue et très émouvante sur les erreurs de l'année dernières, ce qui cloche chez nous, bref une bonne manière de commencer l'année les yeux en face des trous.
Le 13 je vais voir Babyshambles à l'Aeronef et j'ai de la chance parce que déjà Pete est là, qu'en plus il tient debout et qu'encore mieux, le groupe fait un bon concert. J'essaie de passer mes exams avec un peu de sérieu, début d'année oblige, motive et tout.
Le 24 je loupe Tekilatex venu dans ma fac et pour pas être à moitié dans la loose, quand on arrive à la Cave aux Poetes pour la Ipod Battle qu'il anime le soir même, ya plus de place ni de moyen de rentrer. Du coup on se finit à la Plage et la Boucherie, deux haut-lieux de la loose lilloise.
Fevrier Je vois ma cyberconnaissance Stev alors qu'il passe à Lille entre deux trains. Il me paie une bière, on discutte, j'admire son look de Julien Doré et son vécu rock'n roll. En plein dans la vie Lilloise je traîne aux concerts des sympas Sexual Earthquake in Kobe, Box of Moonlight et Flou.
Je passe un dimanche excellent chez les parents de No la Mine, son père m'apprend à faire des Irish Coffee, c'est délicieux, j'en bois trois, on finit devant les dvd de karaoke megakitch.
Le 15, j'assiste à l'enregistrement du Grand Journal avec Duris, Luccini et Karine Viard invités, et c'est un superbon moment, je me promets de le refaire (et de rembourser Mama Wolf pour le voyage un de ses jours).
A la fin du mois, mon année scolaire prend une pente savonneuse alors que je fais mon retour à Lagny sur Marne/Carnetin, au Manoir, chez mon bro Rom1. Mon brom1. Retrouvailles délicieuses. On fait des soirées le mardi soir au Manoir quand les darons sont en soirée à Paris. Les fêtes se succèdent.
Mars Je repasse un peu à Lille, mais je vis au Manoir Carnetinois. Les fêtes se succèdent, et entre deux fêtes on passe notre temps entre choisir nos fringues, acheter des clopes et de la tise, et mater des séries et la Nouvelle Star, grosses claques avec Skins et avec Benjamin Siksou vs le nouveau jury pop-rock.
On vis à trois avec Clau, ça se passe nickel, et je tombe en crush sur le grand Flav, un pote de Lagny, objet de mon obsession pendant quelques semaines. Bromance bromance. Je finis par me faire une raison sur cet hetero affirmé, mais l'affaire m'occupe l'esprit agréablement pendant que ça dure. Skins nous obsède complètement, ça déteint sur notre quotidien et sur mes rêves. Dans l'un d'eux je sors avec Cassie et je la poursuis fébrilement dans une maison vide. Elle porte une sorte de robe-nuisette beige.
Avril Les fêtes et les prime time de la Nouvelle Star se succèdent, toujours à Lagny, et mon année scolaire est défitivement foutue en l'air, à mon plus grand plaisir, plus d'obligation, je retombe complètement dans mes 17 ans.
17 for ever.
Mai Fais ce qui me plait, et ce qui me plait c'est de me laisser aller, en dérive totale.
Je rentre un peu à Lille quand même, histoire de faire genre de me soucier des exams. J'oublie Flav et son sex appeal dementiel pour me concentrer sur une trouvaille facebook: un toulousain, seul autre garçon avec moi dans le groupe Facebook "Devendra is my sex god", Romain, avec qui je communique par msn et téléphone, et avec qui je m'entends bien.
Je profite bien de mes soirées lilloises en sachant qu'il est fort peu probable que je refasse une année d'études dans cette ville l'année prochaine. Alors je profite de la coloc avec Bibiche, de Meeko et Potin, de Henri et No, etc... Notre appart est souvent assiègé pour des apéros et c'est cool.
Le 23, Rom1 Flav et Clau passent un weekend à Lille. On déguène le programme typique: murge au Kremlin le merveilleux bar à vodka coco tout rouge (la vodka paillettes d'or me fait rêver), soirées chez Jagul et ses colocs, welsh indigeste à trois heures du mat' à la Chicorée, resto ouvert 24/24. Le 28 Bibiche gagne des places pour la Nouvelle Star alors zou on passe la soirée dans le public, et c'est sympa mais je pense pas le refaire, parce que c'est un peu chiant quand même, l'attente et tout.
Le 30, BIG DAY, Secret Party à la Skins organisée chez Bibiche et moi, et pour fêter l'anniversaire de No. La soirée est géniale, Cecil et Richard viennent, Rom1 Clau et Manu viennent de Lagny, ma soeur vient de Paris, des gens que je connais pas profitent de la porte ouverte et de l'appart donnant sur la rue au rez de chaussé pour s'incruster, le Cotton Club passe et reste devant, d'ailleur au bout d'un moment y'a plus de gens sur le trottoir que dans l'appart. Tout le monde est là, j'ai l'impression de voir défiler toute ma faune lilloise et plus encore, soirée énorme. Un succés. On peine à ranger l'appart les jours d'après...
Juin ... Surtout que dés le 2 débarque Romain de Toulouse de Facebook, en passage dans le nord, pour me rencontrer. On passe quatre jours tres cool et on sort ensemble. Le 11, finale Nouvelle Star, murge à l'appart avec les homies. Je pète un cable à Lille avec mon mec rentré chez lui alors je fais, sur les conseils de Henri, un truc fou: je prends un billet de train et part passer une semaine à Toulouse. Ca se passe merveilleusement bien, donc ça se précise pour moi: je vais habiter à Toulouse l'année prochaine. Quand je rentre tout s'enchaîne à toute vitesse: passage éclair à Carnetin, soirée à Belleville avec les TMB, retour à Lille le lendemain pour une dernière grosse fluo-soirée chez Jagul et ses colocs, avant dés le lendemain matin de ranger tout l'appart et faire l'état des lieux avec les darons et la proprio. Goodbye 88 rue Barthélemy Delespaul. Goodbye Bibiche. Mon père me ramène moi et mes affaires à Royan.
Juillet Je fais mon coming out à mes parents qui réagissent avec toute la sagesse et la compréhension qui les caractèrise la plupart du temps. Romain vient passer quelques jours à Royan, on va à l'hotel face à l'océan, c'est super cool. Derniers jours de quiètude avant d'embaucher au MacDo local pour toutes les vacances d'été.
Aout Je passe l'été à bosser donc, et entre deux rush j'essaie de bronzer, je mate des séries et Romain passe me voir de temps en temps. Je cherche un appart et finis par passer à Toulouse et par en trouver un superbien.
Septembre J'emménage à Toulouse, un peu flippé par le changement, mais tout s'enchaîne si vite que je n'ai pas trop le temps d'y reflechir. Je retourne au Macdo pour bosser un peu. Puis le 26 je reviens définitivement à Toulouse. Ayé, j'ai changé de ville, tout est à refaire, nouveauté de partout.
Octobre Petit séjour dans le Nord, au Manoir. Samedi 4, on fait l'annive de 6mon chez lui, tres bonne petite fête avec les TMB, Bibiche, Mama et Meeko, et surtout mon Romain de Toulouse parmis tout ça. Au poil ça mère. Revivre pendant quelques jours le spring 2008, notre summer of love à nous. Fast trip- narration du voyage dans ma tête à la manière des Lois de L'attraction le film, quand le dernier personnage raconte ses vacances en Europe, montage kool d'images téléscopé d'images en accéleré.
"On croirait qu'on s'est vu hier"
"Tu te vois comment dans 10 ans?"
"En train de me construire". Good good times. Je remonte dés que possible les amis.
Et puis à Toulouse, la rentrée des classes, première année de licence d'anglais, oh waoh, j'aurais dû faire ça plus tôt. Je me sens un tantinet studieux (traduction: J'arrive à aller un peu en cours) et j'aime beaucoup ça, faire de l'anglais.
Novembre Ma vie en couple Toulousaine commence plutôt bien. Mes amis me manquent mais j'aime. On fait des trucs. Changement.
Les potes de Romain m'offrent pour mon anniversaire le calendrier des Dieux du Stade (marrant) mais mieux, ils ont collés des photos de leur têtes à tous sur les corps en noir et blanc des sportifs (tres marrant). Romain me paie le resto mexicain, on en sort completement pété à cause des margaritas. On va voir le Allen et le Cohen. On se race à la cabane. On va pêcher au lac et voir le soleil se coucher sur la campagne chez les Beninca. On mate les séries en cours de diffusions US et toute une branlée de film de nos disques dur externes. On fume ou on se fait des diner à deux en écoutant FIP. On va dans le Jacoozy de la daronne à Romain. On va aux concerts du Peuple de L'herbe, des Svinks, de Julien Doré (ça j'y vais seul avec Carla la petite soeur cool des Beninca) et de Alister. Je tripe en voiture en passant sur le pont st Michel ou le pont st Pierre, tout pres de chez moi, lumières de la ville sur la Garonne. Je me fais rapporter d'Andore une bouteille de Chartreuse.
On fête Halloween chez Romain. On fête l'anniversaire du petit Clément, le fils de la soeur de Romain. Il y a pleins d'enfants c'est mignon, et je suis rapidement bourré dans l'après midi. On fête l'anniversaire de Lola avec une soirée raclette excellente, puis celui d'Ophélie, à qui on offre une pomme de douche-godemichet magnifique. On vit ensemble un drame ordinaire, celui de Bruno et de son accident de moto.
Je commence à m'attacher à eux, la Kabane Krew.
Decembre La mère de Romain décide de faire des efforts pour son fils et accepte de me rencontrer, à Eup dans leur maison de campagne dans les Pyrénées. Je vois cette belle montagne pour la première fois. J'ai la côte auprés de la daronne.
Le 20, je rentre à Royan, heureux de revoir ma famille les chats et tout, triste de bosser à nouveau au macdo, mais heureux de revoir mes collègues. J'y tiens trois jours et puis j'en ai marre, malade, très déprimé, loin de mon mec et de mes amis pour la grosse mite du Nouvel An. Je passe plusieurs jours de cafard total.
Mais la fin d'une année, c'est le début d'une autre, et ça me fait rebondir. 2009, à nous deux ma grosse.

3. Resolutions 2009
J'en avais pris trop l'année dernière et n'en ai pas tenu le tier jusqu'au bout, donc cette année je vais droit au but, avec la volonté intense de respecter mes objectifs.
1. Ralentir progressivement la clope. Jusqu'à pouvoir arrêter défintivement en 2010.
2. Soigner ma sciatique une bonne fois pour toute et surveiller ma santé.
3. Commencer un sport.
4. Etre rigoureux dans mes études (avoir mon année, continuer l'année prochaine), et dans mes passions (écriture, lecture etc)
5. Trouver un job autre que le macdo, j'ai besoin de changer.

>citation du mois: "Je suce des bites aussi goulument qu'une carla bruni sous coke mais je m'y prend mal et c'est aussi chiant que d'écouter son album" - Rom1 from Carnet1
>LOVE du mois: mes cheveux court
>HATE du mois: une grosse partie de ce qu'écoute la cabane krew (Louise attaque, noir dez, la musique d'Amélie Poulain... HELP)
>trop la classe du mois:

>verbal du mois: "t'es trop pressé tu finiras dans les twin towers"
>megastore du mois:

Concert: Julien Doré au Bikini à Toulouse-Ramonville, le 11 décembre 2008
> Pendant la Nouvelle Star 2007, comme vous le savez, j'étais dingue de Julien. Pendant l' été 2008 et la sortie de "Erzatz", j'ai aimé l'album, en constatant cependant un décalage de ton entre ce premier disque et les prestations sur M6.
Hiver 2008, concert de Julien à Toulouse, occasion rêvée pour moi de répondre à cette question fondamentale: Doré allait-il donner autant sur les scènes de sa tournée promo que pendant le show TV qui l'avait naguère révélé? Réponse: oui mais non.
L'idole des vieilles début son concert, looké casual rock cuir slim et marcel noir, genre "je suis là pour la music you know", armé de grosses cymbales, par une version funkier de "Piano Lys", puis par "J'aime pas" (seule chanson de l'album que vraiment... j'aime pas), et une relecture live de "Acacia". Le groupe poursuit en entammant l'intro de "Moi Lolita" et là, la batterie déraille et aboutit sur la sautillante rythmique des Limites. Alors désolé Julien mais moi j'ai pas trouvé ça drôle comme blague, et j'aurais aimé entendre "Moi Lolita".
Il annonce ensuite une des reprises qu'il a selectionné pour grossir son set, "play my country", "comme une grosse fête où j'apporterais le taboulet". Ladite fête en prend un coup juste après, avec une autre reprise, en italien, au piano, où Anne Marie la vieille chanceuse est invitée à monter sur scène et à passer toute la chanson à enlacer le bellatre pendant que celui ci moque le "Papaaaa" de Maé.
Salutaire retour à l'album avec "SS in Uruguay", "Pudding Morphina", et sympathique détour à la case Ukulélé avec la face B "Freaky New Child".
Au bout du compte on aura retrouvé l'animal de Baltard uniquement sur "First Lady", prochain single, où ses mimiques et déhanchés font toujours mouche. Sinon, même si c'est avec plaisir que je dodeline sur "Bords de Mer" ou "Les figures imposées", je dois m'y résoudre: le ton de ce show est plus bobo folk que wild et glam comme sur les "Light my fire" et les "Put a spell on you"... Hélas, dix-mille fois "hélas".

Disque: "Circus" de Britney Spears
> Britney a envoyé sa carrière en l'air avec la gifle "Blackout", album en forme de monstertruck rose fluo avec UN concept: faisons la fête pour oublier (ses problèmes, ce monde de fou). A peine le temps de nous remettre des secousses de "Radar" et "Freakshow", de perdre quelques kilos, de récuperer un tuteur légal et un peu de dignité, et revoilà Britney version improved, de retour, un retour mis en scène comme une rédemption pour (comme par hasard) ses dix ans de carrière.
Alors, "Circus", album de la matuuuurité? La Courtney pop a-t-elle enfin repris le chemin Madonna-esque, période "Ray of Light-j'arrête les conneries"?
Mouais. Premier titre, come-back single, "Womanizer": titre-slogan bien dans l'air du temps. Qui a dit Chuck Bass, Barney Stinson? Yea baby. Tempo appuyé, vocals qui s'aggrippent au cerveau, flow speedé et synthé kitchouille: ça dit "je reviens avec la patate et avec humour, et j'assume complètement cette electro-comptine débilosse".
Deuxième titre, deuxième single, chanson-titre de l'album, on passe au choses sérieuses: "Circus" la chanson, sorte de suite à "Piece of me" avec sons soignés et lyrics cool, où Britbrit arrête de se plaindre de la frenésie des paparazzi autour d'elle pour embrasser son statut de queen of pop, bien au centre du dancefloor. Tres bon hit.
Troisième titre; ça se gate les amis. Hé oui, Britney 10 years after, le Grand retour et tout ça, à gein, donc faut se taper les ballades, et donc cette resucée dégoulinante de "Everytime" toujours par Guy Sigworth, le pro du genre. Moi j'étais trop fan du fait que sur Blackout il n'y ait AUCUNE BALLADE, et là faut s'en cogner deux. M'enfin.
A part ça, le disque tient la route. Les meilleurs titres sont produits par des inconnus, tels "Shattered Glass" et son deuxième couplet démentiel, "Lace & Leathers" où basse funky et entrelacements de soupirs sur les refrains aboutissent à un solo very 80s de gameboy guitare, ou encore "Phonography" qui prouve que les producteurs ont bien chercher comment triturer le plus possible la chose "Britney". "Mmm papi" c'est Duffy bourrée et transformée en personnage de cartoon manga porno.
Les auteurs confirmés livrent les chansons les moins marrantes: Bloodshy & Avant, papas de "Toxic", "Radar" et "Toy Soldier" (que dla bombe) proposent la plannante et electro "Unusual You". Danja, bras droit de Timbaland aux manettes de quasi-tout "Blackout", propose "Kill the Lights" côté club et "Blur" côté lendemain de fête/hangover.
Mais à la liste des compositeurs, le plus surprenant et de trouver Max Martin, auteurs des premiers hits de Spears et de NSync, tombé en désuettude avec le déclin du trip boysband, qui revient avec une petite soeur aux hits de Rihanna: "If you seek Amy", sa grosse vibe dance et son jeu de mot délicieux, peut être le clin d'oeil le plus subversif de toute l'oeuvre de miss American Dream. Le titre sonne quand même beaucoup comme "F-U-C-K me"...
Voilà, un album moins groovy et crado que "Blackout", donc décevant pour le gros fetard attardé que je suis, et plus pop-kawaï.

Clip: "Rehab" Rihanna featuring Justin
> Si on devait symboliser l'icône diva sexy de ces derniers mois, le top of the world, ce serait clairement Rihanna rayon fille et Justin rayon garçon. Alors quoi de mieux pour relancer un gros album déjà vieux de 6 tubes (!!!) que de sortir en single la piste dudit album composée par Justimbaland et que de booster ce single avec une belle vidéo bien haawt? Bah rien, c'est le meilleur plan.
Bling bling et sapes trashy mais siglées pour elle, attirail de badboy-cuir à moto pour lui. Mention spéciale pour le coup de la douche dés qu'il se pointe. On comprend que la Riri du clip se morfonde de cette romance terminée...
Le décor est du pur classic US: desert, collines sèches, trailer park et caravane en métal entourrée de flamand roses en plastique. Sinon il ne se passe rien, à part une succession de belles couleurs, de poses posées, tout est mis sur les épaules des deux idoles r'n'b qui déambulent pour nous faire oublier la chanson en elle même, pas terrible terrible, une suite de plus à "cry me a river". Après sa reprise des horribles Ozone avec TI, Rihanna ferait bien de lâcher les prime de la Staraque et de se lancer dans un prochain album.
Quand à Timberlake, ce single ne représente qu'un cachetonnage de plus entre deux énormes succés...

Série: True Blood
"-Les épisodes se bouffent jusqu'à ce que je me retrouve à six heures du mat', les yeux phosphorescents d'en avoir maté un de trop" -Alain Chabat.
"-Mummy he's so whiiite!" "No honey, we're white. He's dead." -Une redneck et son fils.
"-I love monday nights. Heroes, then you" -Eddie.
Moi, les vampires, je suis fan, et les séries d'Alan Ball, aussi. D'où mon choix d'évoquer une ultime fois la saison 1 de True Blood, désormais achevée et ce depuis décembre dernier. Je passerais sur l'histoire, no spoilers much obliged, pour me concentrer sur les differents points intéressants de cette série.
Le sexe: Alan Ball le répète dans ses interviews, cette série se doit de comprendre de nombreuses scènes de sexe, puisque son thème général et l'intimité. Et puis, plus prosaïquement, on est sur HBO, donc c'est bien légitime de tomber sur une petite levrette SM ou une lègère expérience tantrique de temps en temps, entre deux capotes usagées. C'est confirmé: les fang-bangers savent de quoi ils parlent, les vampires sont de très bons coups.
Les pop-references: True Blood en regorge, au grand plaisir des gros nerds que nous sommes tous au fond, dans l'intimité de nos piaules. Et tout y passe: on invoque Buffy, on singe Carrie au Bal du Diable et les plans romantiques de Anne Rice, From Dusk Till Dawn et Une chatte sur un toit brûlant de Tennesse Williams. Au delà de juste être marrants ses hommages servent surtout à bien installer la série dans cette amérique si réaliste qu'elle a pour contexte. En témoigne le générique beau à tomber où la country moite et sombre de Jace Everett berce les instantanés de quelques fantômes flippants de la jeune histoire des US of A.
Le portrait socio-politique: Rejet des couples interraciaux, ségrégation, superstitions, fanatisme religieux, cauchemar hippie, Guerre de Sécession, Alan Ball, sous couvert d'un projet "plus fun", reste Alan Ball. Tous ses aspects de la culture américaine, l'existence des Vampires, le pouvoir de Sookie: tout ça sert de révélateur de l'horreur ordinaire des gens du coin. Sur cette corde sensible de la critique, les ponts avec "Six Feet Under" apparaissent d'eux-même: les revendication des minorités, les trip new age sous V, la lutte contre l'obscurantisme, et même certains instants de poésie qu'amènent Eddie (touchant portrait de gay vieillissant), Jason et Lafayette.
Que rajouter pour clore le premier chapitre de Sookie tout contre les vampires? Que le suspence du dernier épisode vous poussera plus ou moins à guetter le début de la saison 2...

>show and tell du mois: Redbull donne des ailes (à sa promo)

Bien sûr notre génération aura vécue l'election d'Obama, la crise de 2008, mais bon, surtout: l'arrivée légale de la Redbull en France, ok? D'abords en mettant sur le marché français une version sans Taurine, produit excitant que l'institut sanitaire refusait d'autoriser (la honte pour tous nos cool voisins européens).
Enfin, tout ceci n'est plus que drame passé, fort heureusement, et Redbull "formule Taurine" est finalement là, partout, prete à nous enculer en nous faisant enfin renoncer aux sous marques d'energy drinks Carrefour pour l'original, le classic du awesome hein, bref la véritable recette. Yep.
Et visiblement, cette petite révolution s'accompagne d'une grosse campagne marketing, pas surprenante quand il s'agit des multiples spots TV ou la vente chez Quick, déjà plus étonnant pour le marketing "de rue". Octobre: je fume sur un trottoir et voie débarquer une bagnole aux couleurs de la marque tunée d'une grosse canette. Bim, ils ralentissent et offrent des canettes à tous les jeunes alentours. Moment d"épiphanie pour moi: free Redbull down the streets un samedi en fin d'aprem quoi! Halelujah!
Il y a quelques jours dans le Petit Journal People évoquant la Fashion Week parisienne, devinez quelle marque pavanais sa Mini derrière les starlettes branchées flashées dans tous les sens, allant jusqu'à proposer une cannette à Beatrice Dalle??? Ouaip, moderne.

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