Mhh, reality is kicking faith's ass right now.

Ya des moments où la réalité encule la foi ouais. Je veux dire, des fois, malgrés une foi en béton envers une réalité arcadienne sans soucis, impossible d'ignorer ses devoirs. Il faut faire face à des trucs relou.
Un exemple? Mes deux partiels de ce matin, desquels je suis au courant depuis oh, je dirai une heure et demi.
Pfff, alors franchement, les partiels, faut arrêter, ça ne représente rien de vraiment badtrip. C'est la moindre des choses à la fin d'une année à rien foutre que de se pointer et rester quelques heures pour remplir une copie quoi.
Le seul petit inconvénient, c'est que j'ai rien révisé et que si je trouve des choses à lire sur internet maintenant, bah je vais devoir passer le reste de cette nuit sans dormir, histoire de pas dormir trois heures à l'arrache avant de me pointer à l'examen. Mais bon, des nuits blanches, j'en ai faite, c'est rien, c'est même trés agréable de voir le matin de temps en temps. Moment tellement spécial.
Tout à l'heure aprés la nouvelle star on mate la trés bonne emission de Taddei sur France 3, et le débat c'était un truc cool sur les indentités sexuelles dans les espaces publics, et yavai ma prof Marie Helene Bourcier, butch sociologue, et tous mes amis de Lille 3 doivent triper chacun chez eux.
Ouais. Mes yeux jonglent entre Ariane Jepensequetupeuxfairebeaucoupmieux et mon ordinateur chéri. Par ma bouche un flux continu, alternance de clope, de pétards ou de Goudale. Je retarde le moment où je vais chercher mes cours sur internet comme un mort. Que m'a appris l'expérience? Que justement même avec l'expérience on peut parfaitement répéter encore et encore les même erreurs. Avant je pensais que non. Mes études et mon compte en banque me prouvent que si. Même erreurs avec des costumes diffèrents.

Je vois très bien la journée à venir, pas de surprise. Là il est trois heures, j'ai encore à peu prés quatres heures à glander en fumant et en buvant, en essayant quand même d'apprendre un peu de cours. Quand le jour se levera je mangerai un truc et boirai deux café, aprés je me doucherais, histoire de. Puis jirais à la fac en métro, trainer devant l'amphi, boire du café, taxer des cours à relire, tatati tatata discutter avec des gens, ensuite on rentrera dans l'amphi pour passer l'épreuve, je galèrerais, je me dirais que je vais mieux faire aux rattrapages, où je suis sûr d'aller, évidement. A midi je serais trop content de sortir, mais je serais claqué et j'aurais du boulot à faire pour le lendemain, boulot à propos duquel il va falloir que je m'entretienne avec des gens de mon groupe. Mhh. Vivement ce soir quand même. J'en connais un qui va se coucher tôt, le crâne vidé.
En attendant, mon crâne est plein, la musique m'ennivre et j'y pense obsessivement. Tiens, d'ailleur, mission à accomplir aussi: racheter un cable usb pour recharger mon baladeur mp3.
Ho et puis il serait tant de reprendre les répétitions de LOVESHOP.

oh et puis non j'y vais pas. tant pis, je finirais comme la grosse dame fondue dans son fauteuil dans "nip tuck". au moins jaurais kiffé la life en vrai beautiful loser.

>citation du jour: "Si l'on veut retrouver sa jeunesse il suffit d'en répéter les erreurs" (Oscar Wilde)
>chanson du jour: "all my friends" LCD Soundsystem (so good)
>show and tell du jour: une paire de lunette de soleil modèle "pilote"

La paire de sunglasses, meilleure amie de l'homme moderne.
Evidence suprême. Grande classe presque assurée si la personne derrière les lunettes est déjà assez classe, et dans le cas contraire, parfait cache misère. CAR OUI cache misère! Exemple: ce matin à neuf heures, en attendant pour rentrer dans mon partiel, le crane bousillé par le café, les yeux gonflés et hypersensibles, eh bin ma paire de sunglasses sera ma meilleure alliée. Hééé oui, on sous-estime les bienfaits du port de lunettes noires le plus souvent possible, surtout en cas de journée folles et de nuits se terminant le lendemain matin. Non franchement, si il ne devai y avoir qu'un accessoire, ce serai celui là.
On est rock'n roll ou on ne l'est pas.