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ANOTHER NOT SO SHITTY DAY IN PARADISE
11 septembre 2007

Me & money, we used to be friends. A long time ago.

On comprend mieux tout l'enjeu sociologique de la fantastique série "Veronica Mars" quand on a ma vie ces temps ci. En effet, attablé devant mon dîner avec toute la culpabilité de mes parents, je me sens tout comme notre jeune detective qui cachetonne pour aider son ex-sherif de père.

Flashback: Je suis trop mal en point pour aller bosser dimanche, je prévois de prendre rendez-vous chez ma doctoresse pour excuser cette absence. Mon congés hebdomadaire passe, je vais finalement voir le médecin cette après-midi. Au départ je suis un peu emmerdé puisqu'apparament j'ai attendu trop longtemps pour qu'elle me fasse un arrêt maladie excusant mon absence de dimanche.
Finalement je me rassure quand elle m'explique que je peux dire à mon patron que je n'ai pas réussi à prendre de rendez vous avant aujourd'hui, ce qui expliquera mon absence d'arrêt de travail. (vous suivez?)
Mais là, je me retrouve bien surpris quand elle décrête que je doit reposer mon dos et passer un scanner, et qu'elle me signe un arrêt maladie deux quatres jours, ce qui signifie jusque dimanche, ce qui signifie que je ne vais pas bosser jusque mercredi prochain. Woooh...

Et là, en rentrant avec mes papiers en main, au lieu de me réjouir de ces vacances improvisées, tout ce qui m'habite c'est l'argent que je ne gagnerais pas pendant cette semaine de pause, c'est la culpabilité de ne pas aller bosser à cause de ma sciatique minable, c'est la réaction de mes parents quand je vais rentrer en disant que "non, mon dimanche n'est pas excusé, mais par contre..."
Voilà, je suis à table et je m'entend dire qu'il faut que je donne un cv à Célia pour qu'elle le transmette à son patron. Je m'entend revenir sur mes promesses interieures et m'engager à bosser à Lille. Pour soulager les problèmes financiers des darons. Je me rends compte que je n'ai pas le choix. Glaçant coup de lucidité, impression de maturité très proche de Veronica.

Time is running out. Déjà je dois penser aux choses que je dois faire avant mon retour à Lille, refaire ma carte d'identité, dire au revoir à mes affaires, au confort, aux parents et à leur maison dans cette belle région, à la lumière du jour qui se couche.Trouver un appartement surtout. Comme d'habitude, la nouveauté qui se profile m'obsède. Plus que deux semaines de mac do alors... Plus que deux semaines de quiètude Royanaise, à apprécier la rassurante distance entre moi et ma vie.

Il faut que cette semaine de repos forcé soit tout de même constructive, c'est obligé, ou cette culpabilité débile va me poursuivre partout. Demain je me lève tôt le matin et je fume pas les pétards en boucle en regardant Veronica Mars toute la journée.

>citation du jour: "encore un verre, une cigarette, c'est la dernière, et puis j'arrête, encore une fois cette chanson triste, demain je change de disque" Jane Birkin - "C'est comme ça" .
>chanson du jour: "moi... lolita" Julien Doré.
>show & tell du jour: Les calendriers des supermodels des années 90

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Pour mettre un point final à l'été 2007 je me dois de rendre hommage à l'objet de mes plus grandes émotions pré-adolescentes. Hééé oui, avant Aphex Twin, avant Courtney Love, avant Placebo, avant même les Spice Girls, ce qui me faisait kiffer à la fin de mon enfance c'était les top model trop riches sans rien branler, les Claudia, Naomi, Elle, Karen, Estelle et Cindy, et plus particulièrement leur calendriers. Mois après mois, des décors idylique, des mines et des décors superbes, des photos classes et des maillots de bains paielletés par milliers.

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