juste comme une question rhétorique

Je viens de vivre le pire moment de mon expérience mc donalds. oui je sais j'avais dis que j'en parlerais plus comme ça mais bon là j'en ai et besoin et puis crotte. Je terminais à 21 heures, donc à 21 heures 10 je demande si je peux y aller, on me dis que non, pour l'instant tout le monde reste parce qu'il y a un putain de rush. Je dis ok, je reste encore un peu. La manageuse repasse, je lui dis qu'elle à qu'a me dire quand je peux y aller, elle me dis ouai, à ce moment là il est 21 heures 20, donc je tire la tronche, je suis creuvé, je vois pas pourquoi je dois rester alors que d'autre 21 heures sont partis, et je ne vois pas pourquoi ils m'ont fait terminer à 21 heures en sachant que ce weekend yaurait grave du monde.

Là elle repasse, elle me demande si je veux y aller, je dis bin pas forcément mais vous pourriez me demander de rester plutôt que juste me laisser là sans rien me dire, en plus mes parents m'attendent; et là elle me sort "ah désolé, bah vas y antoine, HE THOMAS, TU PERD ANTOINE, tu peux y aller, désolé hein c'est les aléas de la restauration, merci bonne soirée" bim trop sèche genre totalement offusquée que j'ose être mécontent et que je veule partir pas trop à la bourre.
Mais chérie, si tu m'avais demandé gentiment avec tes yeux de princesses j'aurais dis pas de problème ok, vous avez besoin de moi, je reste une heure en plus; au lieu de ça je poirote comme un con en me demandant pourquoi personne a au moins eu la politesse de me demander.

Du coup je me tire supervénère et honteux en même temps (jpasse prendre une boisson et une nana halucine tout bonnement "ah ba putain il se barre en plein rush lui" - ouais désolé connasse! jsavais pas que ça se faisai pas, jpensai que quand on programmait mes horraires de travail on réflechissait!), avec pour la première fois les certitudes que 1) j'ai envie de me barrer 2) c'est bon tout le monde doit me mépriser et me hair 3) ça va être bonjours l'ambiance dorénavant.

Putain.

Ok, donc, fermer sa gueule, juste attendre comme un robot d'être débranché, surtout ne pas se fier à mes horraires, et surtout, surtout, ne pas oser montrer mon mécontentement (ou tout autre sentiment) pendant mes heures de travail. Dorénavant je laisse mon cerveau, ma personnalité et mes sentiments au vestiaire en même temps que mes fringues. Je cesse complètement d'être Antoine et me transforme en équipier numéro 212 dés que j'ai enfilé mon costume. Dés demain, accueillez Antoine 2.0, à vos ordre sans discussion.

Oh et désolé d'avoir voulu qu'on me demande si je pouvais et voulais bien rester un peu plus longtemps, par politesse en me faisant comprendre que faut que je reste, juste comme une question rhétorique.