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ANOTHER NOT SO SHITTY DAY IN PARADISE
22 décembre 2007

LE GROS AVANTAGE DE LANNEE SUR LA VIE (c'est qu'à la fin ça recommence)

>headline du jour: Julien Doré avec Louise Bourgoin? Nicolas Sarkozy avec Carla Bruni? Les people semblent être comme nous, l'hiver leur fait ressentir le besoin de faire leur nid. Aussi absurde que ces hypothétiques couples puissent paraître.

Dans cette dernière note lilloise de 2007, je vais parler de mon appartement actuel.
J'habite avec Coraya rue Barthélémy Delespaul, à deux maisons de la Tchouka, club gay renommé. Dans notre immeuble il y a Kamel un rebeu sympa, deux lesbiennes butch et un gay avec un gros chien. Il y a aussi un hétéro qui a un deux roues. Au coin de la rue il y a un bar tabac. Un peu plus loin, d'un côté il y a Wazemme et mon ancien quartier de la rue des Postes (côté place du Serpent), de l'autre côté il y a Solférino, République et Sébastopole, les jolies maisons et l'église. Niveau situation c'est donc clairement le meilleur appart que j'ai eu de ma vie. Pour la première fois également j'ai un vrai salon et une vraie chambre.
Bon, c'est petit, et moi et Coraya dormons dans le même large futon. Et il n'y a pas de fenêtre dans la chambre. Et il n'y a pas de canapé dans le salon. Mais cet appart, cette année, c'est une progression certaine vers mon appartement idéal. Déjà, on s'y sent bien tous les deux. Je sais que Coraya se sent 100% cosy et pareil pour moi. La déco est bien mais pas omniprésente, la salle de bain est pourrie mais pas complètement non plus, les gens passent nous voir facilement puisqu'on est prés de tout le monde, et le lit est tellement confortable. C'est super-important ça. Pouvoir passer ma vie dans mon lit. Et celui ci est parfait pour ça. Pour l'instant, à ce stade de l'année, je serais d'accord pour rester dans cet appart l'année prochaine.
On se tolère intelligemment ma Bibiche et moi. On s'apprécie aussi, la plupart du temps, parce qu'on s'entend bien et qu'on se connait mieux qu'avant. On a besoin l'un comme l'autre d'avoir quelqu'un qui est là à bricoler ou à ronfler à côté. Si on ne compte pas Cecil à Fives, qui était techniquement ma voisine, c'est ma première expérience de collocation. Et ça se passe bien.

Mon père au téléphone aujourd'hui, fait assez rare. Mon père. Qui a l'intelligence de ne pas me parler QUE du fait de trouver un travaille ou de mes dépenses. Il me dit qu'il est pas content que je ne passe pas Noël avec eux. Que ma soeur s'en est plainte. En sachant ça, je suis prêt pour ce Noel avec mes grand-parents. Savoir ça me rassure, me fait du bien. Bien sûr ça va être étrange, voir difficile, de ne pas voir maman papa et Anouk. Mais il n'y a pas de problèmes entre moi et eux, je leur manquerais, il me manqueront, tout va bien, Noel a beau être un gros symbole, je serais tout aussi heureux de revoir mes parents le 15 février que le 24 décembre. Une personne que tu aime est avec toi même si elle n'est pas là, point. Merci papa, je t'aime.
Trouver un boulot, trouver un boulot. NIEUH
Je pense sérieusement à me prostituer. Dans une maison close en Belgique. Ce serait top. Même une maison cheap, tant que l'endroit est rassurant. Si j'avais une voiture, je pourrais aller en cours à Lille et bam le soir je prend la route, je me pointe, tac tac, dégueu, faire le truc, et être payé. Etre payé pour branler des moches... Je suis en plein doute sur le fait d'en être ou non capable.
du coq à l'âne///
Rooooh, 12 novembre 1995, Lio a donf dans son Fréquenstar. Je mate avec bonheur. Elle avait 33 ans. Elle s'est embellit depuis, mais elle est déjà à l'époque l'icone pop qu'elle est. L'influence de Barbarella sur son look vinyl noir. OHHH elle cite les paroles de "vicious" de lou reed quoi! Ensuite elle balance qu'elle kiffe le punk et The Cramps. Cette photo pour son best of, signée Pierre Et Gilles, qui me rappelle pourquoi j'adorais Lio quand j'étais petit.

2007 sera terminée dans peu de temps. Qu'en retenir?
Un début de relation avec une jeune fille fantastique. La fin d'une relation amicale nocive. Un premier emploi. Des fêtes, des fêtes et des fêtes. Un enterrement. De l'espoir. Beaucoup beaucoup trop de glande. Beaucoup de choses, finalement. J'ai du mal à trancher entre impression de win (une girlfriend, un travail, plus d'équilibre, plus d'espoir, moins de dépendance affective qu'en 2006) et impression de loose (pas de vraies révolutions dans ma vie, je fume trop, je branle jamais rien et j'ai toujours aucune volonté).
Je me rappelle que 2007 devait être une grande année. J'avais sentis des choses, j'ai pas eu tord. J'ai juste dû être naïf pour penser que du jour au lendemain j'allais me mettre à vivre ma vie comme je le voudrais. ça n'est définitivement pas arrivé. Je suis un satané insomniaque sans aucune motivation. Mais, tout de même. Il y a eu léger progrés. Je n'ai pas regressé. Je n'ai pas stagné, puisque j'ai un tout petit peu avancé. Je ne fais toujours pas de musique, je ne lis toujours pas autant que je le voudrais, je n'ai pas encore trouvé de boulot, je n'ai pas encore de girlfriend. Mais les choses se mettent en place.
Ouais.
Suffit de garder le cap et de mettre un coup d'accelérateur.
Ni être déjà blasé ou pessimiste. Laisser ça aux galériens de 25 ans.
2007 a quand même été une année riche de choses. Ma Lucie que j'ai adoré, les gens de Lagny en général chez qui je me suis senti encore plus chez moi, la soirée trash, un voyage génial à Amsterdam chez Elsa, la fin du squatt 118 et ses dernières heures de gloire, la mort de T, mon petit séjour à Leeds en juillet (première fois en Angleterre quand même), mes squats à Paris chez ma soeur et Gloria, mon amour pour Julien Doré, de vrais moments avec mon mentor Julien Axel, mon expérience de trois mois de Mac Do à Royan, mes retrouvailles avec mon grand frère Cyrill que j'avais pas vu depuis au moins quatre ou cinq ans,
tout ça sans compter les moments simples et moins chargés en émotions partagés à droite à gauche...
It's been one hell of a year uh. 

Décisif: aller m'inscrire aux examens.
Il est 6 heures 52 au moment ou je boucle. Another insomnia in the city. Météo et infos à la télé.
J'aime cet appart, j'aime mon lit que je m'en vais retrouver, pour trop peu d'heures hélas. Enfin on verra. Niak (incorrigible con).
Je vais peut être pas le faire formellement et je m'en excuse, donc je souhaite ici même de bonnes vacances de Noel à tout le monde, j'ai hate d'en entendre les détails en vous revoyant, d'en lire sur des blogs, d'échanger un texto.
BLESSINGS IN EVERY HOMES!
I wish that I could see you soon
X 

>citation du jour: "si vous étudiez beaucoup, vous pouvez réussir. Sinon, vous finirez coincés en Irak" - John Kerry à des lycééns californien.

>chanson(s) du jour: "sunset marquis" Courtney Love + "excellent choice" The Horrors

>love du jour: Quentin le métrosexuel. Avec une Maureen pas assez stable dans la grosse machine, trop fragile, c'est le winner 2007, et je le pressens plus vendeur que les winners 2005 et 2006.
>hate du jour: louper la fête de Lena Mc Deluxe aka Sangria. C'est le 22. Je serais chez mamy. Grrrr... Get over it. C'est dur de louper de telles occasion, mais je ne veux pas me détourner de ma règle d'or: ne pas organiser sa vie en fonction des fêtes "à ne pas louper". Pardon Lena et j'ai hate de trinquer à 2008 avec toi dés mon retour en ville.
>clip du jour: Nelly Furtado - Maneater
Gros gros tube de l'été 2006, irrésistible. Nelly Furtado abandonne la pop décalée et trop peu urbaine de ses débuts pour un nouvel album carrément monstertruck: du gros r'n'b qui tâche. La vidéo du single commence comme un remake de "Dawn of the dead", ambiance "Underworld", tout en reflets d'égouts vert sur les peaux, les yeux qui luisent et en lumières blanches de néon. Mais la nouvelle Nelly remue tout ça à coup de prod Timbalandesque, et les zombies hip hop s'animent au rythme 80s de la tuerie "Maneater". Le lugubre garage devient le cadre d'une fête informelle et sexy, urbaine comme il faut (clean, du beau figurant et du grillage) jusqu'aux images claires et nettes de Nelly léchée par les flammes de la féminité. Les mouvements de la chanteuse sont intéressants, un peu rock, pas complètement bitchy, un peu agressifs, un peu virils. Pour sûr, elle est devenu bonne et veut bien le spécifier. Qu'on se méprenne pas.
Elle finit sur un toit d'immeuble, à la fois sexy latina r'n'b à lipstick rouge que lipstick lesbian en débardeur blanc. Le jour se lève sur une Nelly épanouie, sûre d'elle, prête à assumer le statut de projectoire à fantasme universel, une Nelly affranchie. Et elle retrouve son gros chien. Comment marquer un tournant de carrière avec un message clair: "mon nouveau moi a des couilles".
>trop la classe du jour:
willow_20vampire_202_20photos
>top cinq inutile du jour: breakfast
05 pamplemousse et orange pressés, salade de fruit
04 pancakes et sirop d'érable
03 tartines de fromage et oeufs au bacon
02 muffins à la myrtille
01 BON CAFE

>review vite chétor du jour: Heroes - Volume 2

J'arrive à l'épisode 11, le dernier de la deuxième (et courte) saison 2 de Heroes. Enfin, précisons. L'épisode 11 correspond à la fin du VOLUME 2 et au début du VOLUME 3, effet de suspence déjà utilisé à la fin de la première saison. Donc Heroes est une série découpée en "volumes", et ce deuxième round, aux audiences pitoyables à la télé américaine, est pourtant à mon sens d'une grande qualité, creusant une identité qui déstabilisera facilement le non-initié à la culture nerd.
Une affirmation: ce dernier épisode est bien meilleur que les derniers du volume 1, ce qui justifie admirablement le choix des créateurs de raccourcir à une dixaine d'épisode chaque volume. Le premier fut longuet, le deuxième aura été déroutant mais finalement plus excitant et mieux rythmé. 11 petits épisodes tac tac et on nous embale et pèse une affaire d'apocalypse par virus pourtant bien coriaces. Une saison 2 c'est toujours difficile, et beaucoup de fans ont abandonnés le fil de l'histoire des "Heroes" après quelques étranges premiers épisodes. Principale plainte: "rien compri, on nous explique pas ce qui c'est passé à la fin de la saison 1, ya trop d'invraissanblances dans l'histoire, c'est tiré par les cheveux." Ma réponse définitive: oui, c'est vrai. Heroes est une série un peu pataude, bien écrite mais pas toujours logique, une série un peu loose, très visuelle, très conceptuelle. Et ce volume 2 finit par expliquer le gros du truc de la fin du volume 1, avant d'enchaîner des péripéties assez serrées pour ne pas se retrouver à devoir boucler une intrigue en loucedé au dernier épisode, ou pire, laisser un gros point d'interrogation.
Finalement, un paquet de bonnes choses à retenir de cette deuxième page tournée: une ambition world aux messages ecolo ou sociaux intéressants, une Claire plus sexy et mature, un Peter aux hormones, mega hot, des nouvelles têtes (inquiètantes ou non), une Compagnie vue de l'intérieure, un Hiro plus emblématique que jamais, et je gardais le meilleur pour la fin... Une Kristen Bell la bien nommée, lumineuse, espiègle ou tragique, certainement retrouvable dans la saison... pardon, le volume 3, puisqu'elle ne meurt pas.
La suite? Bin alors... Peut être que le Volume 3 va débarquer rapidement, si il est déjà tourné et postprodé. Ou peut être que nous aurons d'abords droit au spin off "Heroes - Origins". Ou peut être que Sylar aura tout dévasté avant...

>ps du jour: Prochaine note dans ptet un peu longtime, mais alors du lourd: BILAN CULTUREL 2007 by ouam + LES RESOLUTIONS 2008 (go public: universal shame if you don't succeed) + Comment ça se passe dans ma vie pendant les vacances de Noel + Une nouvelle section "fiction" + Les plats du jour habituels.

ensuite, pour les premiers jours de janvier 2008: DU NOUVEAU dans la forme comme dans le fond

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